Une approche contextuelle de l’analyse de "on"
D’etudier les recherches grammaticales et semantiques sur le pronom "on" dans la linguistique moderne. Etudier les definitions et cas particuliers du pronom "on". Quelques descriptions semantiques. Etudier Une approche contextuelle de l’analyse.
Рубрика | Иностранные языки и языкознание |
Вид | дипломная работа |
Язык | французский |
Дата добавления | 11.05.2014 |
Размер файла | 138,3 K |
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Cette complexite enonciative amene Leeman a proposer que ON constitue, en effet, une sorte de perspective universelle : « Quel type de cadre de discours definit [on] donc ? L'hypothese peut etre avancee qu'il s'agit tout simplement du point de vue fondateur de tout acte de parole, celui de l'humanite elle-meme, source unique et obligee de toute communication linguistique - hypothese conforme a l'etymologie. D'ou la predilection de on pour les proverbes, morales ou aphorismes, verites issues de l'experience de l'espece humaine et valant pour tout etre lui appartenant . » Leeman, D. , On theme. Paris, Lingvisticae Investigationes, 1991, p. 105.
Une approche interpretative.
Apres avoir examine l'approche referentielle, pour ensuite proposer une approche relationnelle, il est temps maintenant d'analyser la notion d'interpretation. Comme nous l'avons deja indique a maintes reprises, le sens de ON doit etre attribue en contexte a partir d'operations interpretatives. L'exemple suivant (repris de 1.0), emprunte a Blanche-Benveniste (2003 : 1), montre bien l'importance de l'interpretation dans le fonctionnement discursif de ON :
1) Oni le renvoie comme ca et puis on2 nous le renvoie comme ca
Dans cet exemple, les referents de ON sont probablement identifies a l'aide de facteurs « pragmatiques », comme la prosodie et les connaissances des «scripts» d'une visite a la banque. Souvent, et c'est surtout le cas dans des genres ecrits, ce sont les elements linguistiques dans un sens restreint qui sont les indications fondamentales pour l'interpretation de ON. L'identification de tels elements constitue un objectif important du travail present.
Il nous semble donc que le pronom ON represente plutot le cas inverse de l'approche referentielle dans un sens restreint. Ce n'est pas la reference qui donne lieu a l'interpretation, c'est l'interpretation qui permet eventuellement d'identifier le referent. Nous arriverons donc dans une situation qui montre tres bien la conception de la relation entre l'interpretation et la reference developpee chez Rastier.
Comme nous l'avons deja signale, nous pensons qu'il faut elaborer un modele contextuel et interpretatif pour la description semantique de ON. Une approche contextuelle pourra etre entreprise de deux manieres differentes. En premier lieu, on pourra proposer un modele contextuel base sur une liste de criteres de desambiguisation. Dans cette approche, le contexte de ON serait analyse dans la perspective qu'il existerait des elements determines indiquant telle ou telle interpretation de ON. En second lieu, une approche contextuelle dynamique sera egalement possible. Dans une telle perspective, les operations interpretatives se font a partir du contexte vu comme une totalite, ou les relations entre ON et le contexte sont analysees comme des relations reciproques.
L'approche basee sur des facteurs de desambiguisation nous semble un peu restreinte, parce qu'elle suggere l'existence de regles assignant telle ou telle valeur a une occurrence de ON. Il est vrai qu'il y a des regularites dans des elements co-occurrents avec certaines interpretations de ON, mais il nous semble plus pertinent de les analyser comme des operateurs contextuels guidant l'interpretation de ON. Leur contribution a l'interpretation de ON sera ainsi une question de norme et de plausibilite et non de regle.
Pour cette raison, nous avancerons une approche ou le pronom ON est interprete a partir du contexte, celui-ci etant compris comme un reseau d'elements qui s'influencent mutuellement. Par consequent, nous adopterons la notion de parametres contextuels pour decrire l'interaction entre ON et les elements contextuels.
Une approche interpretative de la description semantique de ON doit pouvoir rendre compte de l'influence des regularites du contexte de ce pronom. Nous presenterons, dans cette section, des parametres contextuels susceptibles d'influencer l'interpretation de ON. Dans notre perspective, ces parametres font partie du fond deictique permettant d'interpreter le pronom ON. Nous suivrons egalement Muller C. qui proposent de distinguer des criteres caracteristiques d'un genre determine, de ceux que l'on pourra nommer « transgeneriques ».
1. Pronoms co-occurrents
Les pronoms co-occurrents pourront indiquer la reference de ON :
1) Nous, on est alles au cinema.
2. « Saturation semantique »
Selon Blanche-Benveniste , il y a un phenomene de « saturation semantique » interdisant la co-reference lorsque les pronoms JE et NOUS sont en position du complement d'objet d'un verbe dont ON est le sujet. Ainsi, dans l'exemple suivant, le locuteur est exclu de la reference de ON :
2) On m' a vole ma valise
3. Accord
L'accord en genre et nombre des participes et adjectifs contribue a l'interpretation de ON, comme dans l'exemple suivant :
3) On est belles, les filles.
4. Le temps du verbe
Le temps du verbe est considere comme un parametre important pour l'interpretation de ON. Le temps verbal du present est generalement vu comme un indice de la valeur indefinie :
4) On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Les temps verbaux du futur et du passe compose indique generalement une interpretation personnelle :
5) Dans l'etude, on a utilise ces donnees pour determiner dans quelles propor-tions l'analyse longitudinale remettait en question les estimations habituelles.
5. Le semantisme du verbe
Le semantisme du verbe est souvent un indice interpretatif. Il s'agit la d'un parametre tres conditionne par le genre discursif. Ainsi, l'analyse de Muller C. de l'emploi de ON dans l'article de recherche montrent l'importance des verbes cognitifs, perceptifs et discursifs pour l'interpretation de ON dans ce genre determine. Muller C., Sur les emplois personnels de l'indefini on. Paris, ed :Revue de linguistique romane, 1970. p. 48-55.
La co-occurrence avec des verbes modaux constitue egalement un facteur puissant pour l'interpretation de ON. Ce parametre semble etre de caractere transgenerique, c'est-a-dire qu'il ne semble pas etre restreint a un genre determine. Les verbes modaux indiquent generalement une interpretation indefinie de ON, comme le verbe pouvoir, dans l'exemple suivant :
6) L'impossibilite n'est pas d'ordre syntaxique, car on peut imaginer des contextes ou ces formes seraient plus naturelles.
Dans le cas de pouvoir, on pourrait meme proposer qu'il s'agisse d'une construction assez fixe et qu'il y ait une preference mutuelle entre les deux elements, dans des contextes exprimant le doute ou l'hypothetique. On retrouve ce phenomene dans le cas de on dit, qui est plus ou moins devenu une expression figee, ou lexicalisee, comme le propose Larsen.
6. Adverbes
Les syntagmes adverbiaux constituent un facteur important de la constitution du fond deictique et pour l'interpretation de ON, qu'il s'agisse d'adverbes temporels, spatiaux ou modaux, comme dans l'exemple suivant :
7) On est ici depuis une heure
Dans cet exemple, l'adverbe ici et le syntagme adverbial depuis une heure permettent d'assigner une interpretation deictique a ON.
2. 2. Une approche contextuelle de l'analyse de « on »
Comme on l'a vu dans le chapitre precedent, le pronom ON se caracterise par un potentiel semantique et d'une plasticite enonciative remarquable. En les prenant comme illustration, regardons les exemples suivants, ou tous les referents de ON sont differents :
1. On est parties
2. On m'a dit de partir
3. On a toujours besoin d'un plus petit que soi.
Comment se fait-il que les locuteurs francais n'ont generalement aucune diffi-culte a identifier un referent de ON ? Et comment peut-on decrire ce phenomene linguistiquement ?
La complexite semantique du pronom ON necessite la prise en compte du contexte dans l'analyse. Dans cette section, nous elaborerons la notion de contexte sur laquelle nous nous baserons dans ce travail, et nous examinerons la maniere dont elle peut etre mise en ?uvre a partir d'analyses du pronom ON dans des textes determines.
Le contenu semantique et le potentiel referentiel tres complexes de ON impli-quent un travail interpretatif important. L'identification d'un referent approprie necessite donc le recours au contexte, a l'influence de celui-ci qui semble plus decisive pour l'interpretation de ON que son contenu semantique inherent. Cependant, il nous semble que la notion de contexte et son influence sur l'interpretation de ON restent relativement peu explicitees en ce qui concerne la nature de ce contexte, s'agit-il de contextes linguistiques dans un sens restreint (cotexte), ou doit-on inclure des facteurs relevant de l'intersection de la linguis-tique et du contexte social, tel le genre discursif ? En ce qui concerne l'etendue du contexte pertinent, faut-il s'en tenir au contexte immediat ? C'est-a-dire a la phrase, au contexte proche, c'est-a-dire au paragraphe ou a la periode ? Ou faut-il inclure des contextes lointains comme le texte ? Anje Muller Gjesdal, Etude semantique du pronom ON dans une perspective textuelle et contextuelle. Paris, ed : Universite de Bergen, 2007.
Deuxiemement, nous en savons toujours trop peu sur le fonctionnement des relations de ON par rapport au contexte. Si on a bien decrit des facteurs appeles autrement de desambiguisation, c'est-a-dire des parametres contextuels comme le temps du verbe, les adverbes et les pronoms co-occurrents, on en sait encore trop peu sur leur interaction. Comme il s'agit souvent d'elements qui sont egalement polysemiques, les difficultes de modelisation sont d'autant plus importantes. On n'en sait egalement pas suffisamment sur les operations interpretatives qui permettent d'assigner tel ou tel referent a ON a partir d'un contexte determine.
La microsemantique rend compte des unites minimales du langage. Du point de vue de l'expression, le niveau micro correspond aux niveaux linguistiques du morpheme et du mot. Si le sememe au niveau du contenu correspond theorique-ment au morpheme au niveau de l'expression, le mot constitue en pratique l'unite analytique appliquee.
Unites semantiques.
Le sememe est l'unite semantique correspondant au morpheme, et c'est l'ensemble de ses traits semantiques, semes, qui constitue son contenu semantique. Les semes sont des traits semantiques distinctifs definis par rapport a une classe semantique determinee. Ainsi, le trait /vegetal/ constitue un seme commun pour les sememes `concombre', `tomate' et `carotte' et le trait /rouge/ constitue un seme distinctif de `tomate'.
Rastier definit le seme en citant Pottier :
« Le seme est le trait distinctif semantique d'un sememe, relativement a un petit ensemble de termes reellement disponibles et vraisemblablement utilisables chez le locuteur dans une circonstance donnee de communication. » Rastier, F. ,,Semantique interpretative''. Paris, ed : Presses Universitaires de France, 1996. p. 136..
La valeur du seme est donc susceptible d'etre realisee en contexte, ce qui questionne la notion du seme en tant qu'unite minimale dans un sens restreint. Rastier dit que : « Meme des traits virtuels dont la realisation est purement facul-tative peuvent jouer un role distinctif dans certains contextes. ». Il s'ensuit que la notion d'unite minimale sera peut-etre trop etroite pour definir le seme. Nous suivrons donc Ballabriga, qui selon qui : « [l]es semes ont une valeur differentielle et relative, plutot que minimale. », et par consequent, nous soutiendrons que les semes de ON ne sont pas representables par un modele ou ils sont mis en opposition strictement binaire, et que des relations autres que celle entre /+ trait / et /- trait / soient pertinentes. Prenons un
1. a) On pue b) Ca pue
Dans cet exemple, le seme /humain/ permet de distinguer entre `on' et `ca'. Il s'agit donc d'une relation de sorte A ou non-A. Par contre, dans l'exemple (5) il s'agit d'une relation entre les semes /masculin/ et /feminin/, qui n'est pas distinctive dans ce sens binaire tres strict :
2. a) On est beau b) On est belle
Nous pouvons en deduire que les deux types de semes representes dans (1) et (2) sont applicables dans l'analyse de ON, car ils sont tous deux distinctifs en contexte.
Pour expliquer les relations entre semes a l'interieur d'une classe semantique, Rastier introduit la distinction entre seme generique et seme specifique. Le premier est le trait commun a tous les sememes d'une classe, et le deuxieme distingue un seme d'autres sememes de la classe. Les semes generiques et les semes specifiques sont alors definis a partir de leurs positions a l'interieur d'une classe semantique determinee. Afin d'illustrer nos propos, nous allons emprunter un exemple a Rastier : soit les deux sememes `fille' et `garcon'. Leur seme generique sera /enfant/, tandis que les semes specifiques sont /feminin/ et /masculin/ respectivement. Dans un autre paradigme, `garcon' et `homme', le seme generique sera /masculin/ et les semes specifiques seront /enfant/ et /adulte/ respectivement.
A. Quels sont les semes de ON ?
Le contenu semantique inherent de ON peut, grosso modo, etre resume a un ensemble d'humain(s) plus ou moins indefini. Par consequent, nous proposerons que les semes inherents a ce pronom soient les traits /humain/, /agent/ et /indefini/, illustre en (9) :
4. On a toujours besoin d'un plus petit que soi.
Notons que les semes inherents a ON sont susceptibles d'etre virtualises en contexte et que les semes afferents sont susceptibles d'etre actualises en contexte.
Les semes peuvent etre virtualises si le contexte l'indique :
- si l'enonce est oriente vers un animal, souvent d'une valeur hypochoristique, le seme /humain/ peut etre annule :
5. On a fait la chasse ?
- si le contexte permet d'identifier le referent de ON comme une personne determinee, le seme /indefini/ peut etre virtualise :
6. On fait la tete ?
Le contexte permet egalement l'actualisation des semes afferents. Parmi des semes socialement ou contextuellement definis, on pourrait citer les traits /familier/, /pluriel/, /feminin/ pour ne mentionner que ces trois-la. Ainsi, selon le contexte, des semes differents peuvent etre actualises :
- le NOUS antepose et l'accord au pluriel du participe et/ou de l'adjectif actualisent le seme /familier/ :
7. Nous, on est partis les premiers.
- si le contexte permet d'identifier un ensemble de referents, le seme /pluriel/ peut etre actualise :
8. On se calme, les enfants.
- si le contexte permet d'identifier un referent du sexe feminin, le seme /feminin/ peut etre actualise :
9. On est tres belle.
Il nous semble difficile de faire une distinction absolue entre les semes inherents et les semes afferents de ON ; en fin de compte, les seuls traits qu'il nous semble justifie de poser comme inherents sont les traits de /humain/, /agent/ et /indefini/.
B. Une approche relationnelle pour l'analyse semique de ON
La tradition structuraliste souligne la nature differentielle et relationnelle du langage. Il s'agit d'un systeme ou tout se tient, ou chaque signe est defini negativement, par rapport aux autres signes. Comme le dit Saussure : « [...] c'est du tout solidaire qu'il faut partir pour obtenir par analyse les elements qu'il renferme ». Saussure (de) F. , Cours de linguistique generale. Paris, ed: Payot, 1967.
Considerons les ensembles pris en comptes dans les analyses presentees dans cette etude. Il s'agit du paradigme des pronoms personnels, celui des groupes nominaux indefinis, egalement des indexicaux et des constructions passives, (Tableau 2.) :
pronom semantiques linguistique
Paradigme/champ |
Seme(s) generique(s) |
|
[ON, JE, TU, IL(S), ELLE(S), NOUS, VOUS] |
/humain/ |
|
[ON, JE, NOUS] |
/enonciateur/, /humain/ |
|
[ON, GN] |
/indefini/ |
|
[ON, PASSIF] |
/-agent/ |
|
[ON, CA] |
/-enonciateur/ |
Au niveau de la microsemantique, l'etude de la contribution de ON a la repre-sentation textuelle des fonctions-auteur sera basee sur l'interaction de ce pronom et des marqueurs enonciatifs et evaluatifs. Ces elements microlinguistiques permettent d'identifier la valeur de ON ainsi que les fonctions-auteur auxquelles ON peut etre associe.
La ponctuation
La ponctuation contribue a la realisation de plusieurs fonctions textuelles. D'abord, elle agit comme un facteur structurant le discours ecrit, correspondant a l'intonation et les pauses du discours oral. Ainsi, elle gouverne la lecture et l'interpretation du texte. Dans cette perspective, la ponctuation doit etre comprise comme un phenomene essentiellement semantique d'un fonctionnement complexe. E. Bourion decrit la complexite de la ponctuation de la maniere suivante :
« Certains ponctemes, comme les points, peuvent servir de barriere a la diffusion des traits semantiques en constituant une demarcation forte pour le sens avec une autre marque (de paragraphe par exemple, pour la periode) ; tandis qu'un ensemble de virgules peut rassembler (tout en les separant dans une enumeration par exemple) des mots dont le signifie a des traits semantiques communs. Un tiret ou une parenthese qui suivent un mot peuvent introduire un contexte qui signale que le contenu semantique doit etre remanie (ce qui s'interprete a l'aide des instructions d'assimilation, dissimilation, virtualisation ou actualisation de semes, apportees par le contenu de la parenthese ou de l'enonce qui suit le tiret). » Bourion E., Aide a l'interpretation des textes electroniques. Paris, 2003 .
Nous soutiendrons donc que la ponctuation peut fonctionner comme une marque de la modalisation et de l'evaluation et que son analyse peut contribuer a la description des fonctions-auteur associees a ON.
References bibliographiques.
Les references constituent une marque tres explicite de la presence d'autres acteurs dans l'article de recherche. La maniere dont elles sont inserees dans le texte en dit long sur l'attitude de l'auteur vis-a-vis d'elles. La co-occurrence de ON et des references bibliographiques permet de situer la figure textuelle de l'auteur par rapport a la communaute scientifique, soit en opposition, soit en tant que membre integre. L'association avec les references bibliographiques semble le plus souvent indiquer la participation de ON dans le champ. Cette participation peut prendre differentes formes, comme on le voit dans les deux extraits suivants :
1. On parle parfois d' « attribut indirect » (cf. Le Goffic, 1993: 305).
Dans ce premier extrait, il s'agit d'une reference a la litterature, un resume de la recherche anterieure. ON peut etre interprete comme ON, c'est-a-dire l'ensem-ble referentiel de l'auteur et la communaute de recherche, car l'element « attribut indirect » fait reference a un savoir partage. Mais il peut egalement etre interprete comme ON, referant dans ce cas a d'autres chercheurs, dont le discours rapporte sera marque par les guillemets.
Dans l'extrait suivant, il s'agit pour l'auteur de situer sa propre demarche dans le cadre du champ scientifique en question :
En s'inspirant de la methode d'ARELLANO et BOND on construit un estimateur convergent en deux etapes.
Dans cet exemple, il semble que ON assure la valeur ON, c'est-a-dire renvoie a l'auteur lui-meme. ON est associe a la fonction de l'auteur en tant que chercheur, et ce pronom est presente comme l'agent du proces de la recherche.
L'association de ON aux references bibliographiques peut egalement permettre a l'auteur de se situer dans un rapport d'opposition, comme on le voit dans l'extrait suivant :
2. On a souligne que contre est une preposition qui exprime le contact entre une cible et un site, caracteristique que contre partage evidemment avec toute une serie d'autres prepositions, dont sur, son principal concurrent spatial. Or, de nombreux exemples attestes montrent que le contact n'est pas un trait necessaire de contre. Dans cet extrait, ON semble a priori se referer au champ de recherche dans un sens large, incluant l'auteur et partageant une analyse de la preposition contre. Dans ce cas, il s'agit d'une occurrence de ON3, l'auteur et la communaute de recherche. L'attribution de cette valeur, et donc de la position associee a ON est contestee dans le paragraphe suivant, introduit par le connecteur argumentatif or. Dans ce paragraphe, les donnees empiriques qui contredisent la position doxique du champ sont introduites, et une analyse alternative est proposee. Il faut donc attribuer la valeur ON6, c'est-a-dire « les autres chercheurs » a l'occurrence de ON dans la phrase precedente, ce qui montre d'ailleurs la necessite de sortir du cadre de la phrase et de prendre en compte des paragraphes entiers.
Les references peuvent aussi indiquer des differences interessantes entre les disciplines comme on le voit dans les exemples suivants, tires de la linguistique et de la medecine respectivement :
3. De meme qu'on peut separer "savoir" et "pensee", comme le fait H. Arendt, mais qu'une pensee qui ne serait pas etayee par la facon dont les savoirs modifient notre perception, l'orientent ou la leurrent ou encore par les conflits des pensees des autres manifestees sous forme de discours ne serait pas grand chose.
Par consequent, nous soutiendrons que les valeurs interpretatives de ON sont associees a des regimes temporels, illustres dans le tableau ci-dessus :
Valeur de ON |
Regime temporel |
Exemple |
|
ON1 |
- La temporalite textuelle - La temporalite de la recherche |
On reviendra sur ce point. (frlinguo) Dans l'etude, on a utilise ces donnees pour determiner dans quelles proportions l 'analyse longitudinale remettait en question les estimations habituelles. (frecon01) |
|
ON2 |
- la temporalite de la co-construction du sens |
Ici encore, on notera que la prise en compte du terme d'interaction laisse inchangees les valeurs estimees des parametres autres que l'effet de la formation continue dans ces deux equations. (frecon21) |
|
ON3 |
- la temporalite de la communaute de recherche |
Ces theories correspondent toutes a ce qu'on a appele depuis Ducrot "pragmatique integree". (frlingll) |
|
ON4 |
- la temporalite de la reflexion d'ordre generale |
Ainsi, pour reprendre un exemple de Anscombre (1986), on ne peut dire rouler a (allure + vitesse) (frling13) |
|
ON5 |
- la temporalite de la lecture |
Comme on va le voir, le remplacement du syntagme prepositionnel par la Prep orpheline (en abrege Prep orpheline) est soumis a certaines conditions, et, ces conditions etant remplies, il est assez courant qu'il se fasse en entrainant des changements a la fois dans la forme et dans le sens de la preposition. (frling14) |
|
ON6 |
- la temporalite des autres |
On pourrait nous objecter que, si les emplois epistemiques imposent, eux aussi, la prise en compte d'une perspective Intentionnelle, il n'en va pas de meme pour les emplois spatiaux, dont les parametres se situeraient dans la realite physique elle-meme. (frling17) |
Dans le premier cas, il s'agit d'une reference assez floue a Hannah Arendt, sans specification precise. La reference est completement inseree dans les paroles de la figure de l'auteur, il y a donc une connotation d'autorite plutot qu'une reference authentique. Cependant, il ne s'agit pas d'une occurrence de la valeur ON1 (l'auteur seul), il nous semble qu'il s'agit plutot de la valeur ON4, c'est- a-dire « tout le monde ». Cette interpretation est appuyee par la reference a notre perception, faculte propre a l'humanite entiere.
Dans le second extrait, tire d'un article de medecine, la reference prend la forme des chiffres se referant a la bibliographie, conformement aux conventions de l'article scientifique en medecine. A priori, il s'agit donc d'une occurrence de ON, se referant a des collegues chercheurs travaillant sur des donnees suedoises, mais la nature internationale de ces recherches pourrait egalement indiquer une interpretation incluant les auteurs . Andersen H.L. et Thomsen C., Remarques sur le pronom 'on' dans le francais parle. Paris, 2004. p. 124.
Elements lexicaux / vocabulaire
Le vocabulaire d'une discipline, sa terminologie, en est evidemment une caracteristique centrale. Dans certaines disciplines et sous-disciplines, le vocabulaire et les termes sont fortement normes et dans d'autres, il semble que les contraintes soient moins strictes. Il existe egalement une variation a l'interieur de chaque discipline. Generalement, on peut dire que dans les articles de linguistique de tendance formalisante, les termes peuvent etre plus precis et normes que dans les articles d'un caractere essayiste. Il faut egalement distinguer entre la terminologie en tant qu'inventaire de termes avec des definitions explicitement definies d'un cote, et le lexique de la discipline, telle qu'elle peut etre observee dans les corpus.
La negation
L'association du pronom ON et la negation constitue une trace de l'auteur en tant qu'argumentateur. La negation est egalement une trace importante de la presence textuelle d'autres acteurs car elle implique un point de vue refute. L'interaction de ON et des elements de negation permettra donc d'etudier comment ce pronom represente des points de vue divergents. Dans l'extrait suivant, le pronom ON est associe a une negation et un elementadversatif, ce qui cree un ton fortement polemique, sans que l'auteur specifie pour autant explicitement contre qui il polemique :
1. En posant cette question, on ne revendique pas un individualisme
methodologique qui irait de l'isolement de celui qui fait l'acte phonique ou graphique a l'isolement de l'enonciateur. On veut au contraire noter que le discours a pretention anonyme: "la linguistique, c'est..." pose la question generale du statut de chacun de nous lorsqu'il enonce des "verites generales", reprend explicitement ou non ce que les autres ont dit ou, a chaque instant, en dit plus que ce dont il fait, au sens strict, l'experience.
Notons que c'est l'interaction des elements qui permet en fin de compte d'attribuer une interpretation de ON. Il ne s'agit pas uniquement de la negation ne ... pas et le connecteur adversatif au contraire, le semantisme des verbes revendiquer et vouloir contribue egalement au ton polemique dans cet exemple.
Les adversatifs
Les elements adversatifs constituent une marque de la presence implicite des autres dans le texte, car elle implique une mise en contraste ou meme la refutation d'un point de vue. L'association de ON aux adversatifs contribue a la represen-tation de l'acteur textuel du Garant propose par Rastier. L'extrait suivant montre la contribution de l'adversatif mais dans le passage entre le resume de la recherche anterieure et le critique propose par l'auteur :
2. De nombreux numeros de revues et monographies y ont ete consacres depuis une vingtaine d'annees, meme si on se limite aux travaux sur la preposition francaise . Mais la notion meme de « preposition » reste aussi controversee que jamais. Mon propos consistera essentiellement en une tentative d'en mieux cerner les aspects problematiques. Rastier, F. ,,Semantique interpretative''. Paris, ed : Presses Universitaires de France, 1996.
Ici, ON semble prendre la valeur ON3, car la delimitation du champ (meme si on se limite aux travaux sur la preposition francaise) indique que ce ON connait la litterature en question. L'adversatif mais permet le passage entre cette position partagee par toute la communaute jusqu'a une prise en compte explicite de l'argumentation dans la derniere phrase, ou le possessif mon marque la reference a l'auteur. En ce sens, l'association de ON et l'adversatif permet un passage du raisonnement qui contribue a souligner l'autorite de l'auteur. Cette fonction-auteur est comparable au modele CARS (Create a Research Space) propose par Swales. Swales montre que la section de l'introduction des articles scientifiques est caracterisee par des mouvements rhetoriques par lesquels l'auteur se situe par rapport a la communaute de recherche pour en indiquer des faiblesses et proposer des nouvelles solutions. ON semble approprie pour ces mouvements, en ce qu'il permet de negocier les contraintes du modele CARS, celle de demontrer l'appartenance au champ aussi bien que celle d'automanifestation.
L'association de ON a des elements adversatifs pourra egalement constituer une marque d'attenuation. Dans ce cas, il se trouve souvent associe a l'avancement d'une hypothese.
Il s'agit la encore d'une fonction-auteur proche du Critique propose par Rastier, en ce sens que sa fonction principale semble etre de contrer des arguments hypothetiques, comme dans l'exemple suivant :
3. En privilegiant une seule propriete, on pourrait trancher dans un sens ou dans l'autre, mais cela simplifierait outre mesure des faits relativement complexes.
Notons que l'interaction de ON et des connecteurs adversatifs est fortement sensible a la discipline : on retrouve peu de co-occurrences de ON et mais dans le corpus d'articles de l'economie politique et dans les articles de medecine.
Les pronoms personnels co-occurrents
Les pronoms personnels permettant de representer la premiere personne, c'est-a-dire l'auteur, constituent un parametre interessant pour l'attribution d'une valeur interpretative a ON. Dans l'analyse de l'interaction de ON et les pronoms personnels de la premiere personne, il est particulierement important de distinguer entre les differents niveaux de l'analyse. Au niveau micro, il y a une forte contrainte sur la coreference de ON et un pronom personnel de la premiere personne, au cas ou ce dernier fonctionne comme objet d'un ON sujet, comme dans l'exemple suivant :
4. On pourrait nous objecter que, si les emplois epistemiques imposaient, eux
aussi, la prise en compte d'une perspective Intentionnelle, il n'en va pas de meme
pour les emplois spatiaux, dont les parametres se situeraient dans la realite physique elle-meme. A cela, nous retorquerions que le choix entre, par exemple, marcher a travers les branchages et marcher au travers des branchages, depend tout autant des etats Intentionnels que l'enonciateur s'auto-attribue, ou qu'il attribue a un autre sujet de conscience.
Selon C. Blanche-Benveniste (2003), il s'agit la d'une contrainte absolue, liee a la syntaxe verbale. Dans cet exemple, il s'agit de la valeur ON6, c'est-a-dire l'autre, qui est presente comme une source de critiques contre l'auteur, aussi indique par le semantisme du verbe objecter. L'auteur lui-meme est represente par le pronom NOUS en fonction d'objet datif. Ce NOUS est explicitement lie a la fonction-auteur de l'argumentation, et le Critique qui contre des arguments potentiels, ce qui est indique par le semantisme du verbe retorquer. Blanche-Benveniste, C., Le double jeu du pronom `on' . Louvain-la-Neuve, ed: De Boeck Duculot, 2003. p. 43.
Sauf ce cas d'exclusion explicite de l'auteur par des contraintes syntaxiques, l'interaction entre ON et d'autres pronoms personnels peut prendre des formes diverses. ON pourra prendre les valeurs de ON2, ON3 ou ON4, permettant ainsi le passage d'une reflexion d'ordre general a un commentaire pris en compte par l'auteur, comme dans l'extrait suivant :
Mais on peut, me semble-t-il, essayer de mieux rendre compte de leurs distributions en les classant sur la base de leur conditionnement.
En resumant ce chapitre, nous retiendrons du modele esquisse les elements suivants pour les analyses de la semantique de ON entreprises dans ce travail :
1. Le sens de ON peut en partie etre decompose dans des semes qui sont principalement definis par rapport aux ensembles des elements discursivement equivalents a ON.
2. ON est interprete a partir d'isotopies qui permettent d'identifier des semes pertinents en contexte.
3. ON est interprete a partir de structures textuelles dont il fait partie. Ces structures sont analysable a travers les composantes textuelles.
4. ON est interprete a partir de certains systemes de normes, a savoir les niveaux dialectal, sociolectal et idiolectal.
5. L'interpretation de ON influence a son tour l'interpretation des elements co-occurrents, constituant des contextes stabilises a partir desquels ON aussi bien que les autres elements sont interpretes.
CONCLUSION
Dans cette etude, nous avons presente une analyse de l'emploi de ON dans deux genres discursifs, a partir d'un etude grammaticale et semantiquetative. A partir d'un cadre theorique determine, nous avons essaye de developper des applications concretes a l'analyse de ON
Les resultats de l'etude et des analyses des problemes sur les fonctions semantico - stylistiques du pronom « ON »nous donnent les conclusions suivantes.1. Nous nous avons propose de donner un apercu de differents aspects du pronom ON : etymologie, classification grammaticale, morphosyntaxe et semantique.
2. On est un pronom personnel indefini de la troisieme personne, invariable, exprimant l'idee d'anime humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est derive du latin homo, homme. On a employe autrefois, dans un sens absolu et indetermine, les formes hom, hum, hons, um, om, on, etc. Dans un contexte de generalite, souvent combine avec un present revele lui-meme par une conjonction de temps, le pronom indefini on designe un sujet anime indefini.
Dans la description de ON, generalement, la valeur indefinie et la valeur personnelle se distinguent, cette derniere se referant a des personnes determinees. Ainsi, le Petit Robert propose les valeurs suivantes :
A. ON, marquant l'indetermination :
1. Les hommes en general, l'homme.
2. Les gens (distinct de je).
3. Un plus ou moins grand nombre de personnes.
4. Une personne quelconque.
B. ON, representant une ou plusieurs personnes determinees (emplois stylistiques) :
1 Il ou elle.
2 Tu, toi13, vous.
3 Je, moi ou nous.
4 FAM. Nous.
3. Ce pronom ne s'emploie que pour designer des etres humains :
· on peut designer un sujet indetermine parce qu'il est inconnu du locuteur, il est alors equivalent a "quelqu'un". Par exemple, quand une personne a l'interieur d'une piece dit « On sonne a la porte », ne sachant pas de qui il s'agit.
· on peut referer a tout un ensemble de personnes, au sens de "les gens" : « En France, on celebre la Fete Nationale le 14 juillet. »
· on peut servir de sujet dans des phrases ayant valeur de verite generale, par exemple dans les proverbes : « Moins on sait, plus on croit. »
Dans le registre familier, on est tres souvent utilise pour la premiere personne du pluriel (au sens de nous). Par exemple, une personne accompagnee d'un groupe pourra dire « On revient dans une heure » au sens de « Nous revenons dans une heure. » (dans ce cas, le verbe reste conjugue a la troisieme personne du singulier.
L'objectif de la presente etude a ete d'examiner la semantique et grammaire du pronom ON. Pour mener a bien cette demarche, nous avons tente de developper une nouvelle methodologie, basee sur un cadre contextuel et interpretatif. C'est la complexite semantique de ON qui a constitue notre point de depart, une complexite qui necessite selon nous un approfondissement de la notion de contexte dans l'ana-lyse. Par consequent, les explorations theoriques ont constitue un poids relatif im-portant dans ce travail. Apres avoir examine les differents cadres theoriques poten-tiellement pertinents pour une telle demarche, nous avons opte pour l'approche de la Semantique des textes, proposee par Rastier (1996a [1987], 1989, 2001), et notamment la perspective du genre discursif comme cadre global des analyses de ON. Cette approche nous a permis de proceder a l'etude de l'emploi de ON dans deux genres discursifs determines, l'article scientifique et la poesie de temoignage.
La description de la semantique du pronom ON necessite une prise de position par rapport a la question de polysemie. Si la complexite discursive de ce pronom est au c?ur de la litterature, il est frappant que la question de polysemie ne soit pas generalement explicitement thematisee. Nous nous bornerons ici a une breve discussion de ces notions de polysemie et d'ambiguite pour etablir un fondement de nos analyses de ON.
Nous reconnaissons que l'interaction des differentes valeurs discursives soit une caracteristique essentielle du pronom ON. Pour cette raison, nous adopterons dans ce travail une conception assez generale de la polysemie sans pour autant prendre position sur tous les aspects de la polysemie.
Le sens de ON peut en partie etre decompose dans des semes qui sont principalement definis par rapport aux ensembles des elements discursivement equivalents a ON.
L'originalite eventuelle du travail present reside dans le fait qu'il se propose d'etudier le pronom ON a partir d'une notion elargie du contexte. Nous avons inte-gre trois niveaux contextuels (micro, meso, macro), ce qui constitue une nouvelle approche de l'analyse de ON. Le modele contextuel elargi comprend egalement une analyse du fonctionnement du contexte, ce qui represente une innovation par rapport a des recherches anterieures. Nous avons soutenu que l'interaction de ON et du contexte est une construction dynamique de sens. En ce sens, cette etude permet d'affiner la notion de criteres de desambiguisation, souvent appliquee dans les analyses de ON. Contrairement au modele des criteres de desambiguisation, notre approche presuppose une influence reciproque entre ON et les elements contextuels.
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