Une approche contextuelle de l’analyse de "on"

D’etudier les recherches grammaticales et semantiques sur le pronom "on" dans la linguistique moderne. Etudier les definitions et cas particuliers du pronom "on". Quelques descriptions semantiques. Etudier Une approche contextuelle de l’analyse.

Рубрика Иностранные языки и языкознание
Вид дипломная работа
Язык французский
Дата добавления 11.05.2014
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SOMMAIRE

INTRODUCTION

CНАРITRE I. ETUDE GRAMMATICALE DU PRONOM «ON»

1.1 Definitions et cas particuliers

1.2 Classifications grammaticales

CHAPITRE II. ETUDE SEMANTIQUE DU PRONOM «ON»

2.1 Descriptions semantiques du pronom «on»

2.2 Une approche contextuelle de l'analyse de « on»

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

Ce memoire de fin d'etudes est consacre a l'etude des fonctions grammaticales et semantiques du pronom indefini «on» .

Avant de commencer la recherche sur le pronom «on» il faut tout d'abord repondre a la question qu'est-ce que c'est le pronom indefini «on» ?

On (du latin, homo, homme) est un pronom indefini neutre qui refere a une ou plusieurs personnes, sujet de la phrase. Ce pronom ne s'emploie que pour designer des etres humains :

- on peut designer un sujet indetermine parce qu'il est inconnu du locuteur, il est alors equivalent a "quelqu'un". Par exemple, quand une personne a l'interieur d'une piece dit « On sonne a la porte », ne sachant pas de qui il s'agit.

- on peut referer a tout un ensemble de personnes, au sens de "les gens" : « En France, on celebre la Fete Nationale le 14 juillet».

- on peut servir de sujet dans des phrases ayant valeur de verite generale, par exemple dans les proverbes : « Moins on sait, plus on croit. »

Dans le registre familier, on est tres souvent utilise pour la premiere personne du pluriel (au sens de nous). Par exemple, une personne accompagnee d'un groupe pourra dire « On revient dans une heure » au sens de « Nous revenons dans une heure. » (dans ce cas, le verbe reste conjugue a la troisieme personne du singulier .

On est un pronom personnel indefini de la troisieme personne, invariable, exprimant l'idee d'anime humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est derive du latin homo, homme. On a employe autrefois, dans un sens absolu et indetermine, les formes hom, hum, hons, um, om, on, etc.

L'actualite du theme : il faut dire que le pronom « on » est une des branches les plus importantes dans la grammaire. Plusieurs savants ont analyse le pronom indefini «on» et ils ont remarque qu'il y a plusieurs questions qui ne sont pas assez etudies au nombre desquelles se rapporte le theme du present travail.

Le but de la recherche est d'etudier les recherches grammaticales et semantiques sur le pronom « on » dans la linguistique moderne. La realisation du

but de la recherche exige la solution des taches suivantes :

- Etudier les definitions et cas particuliers du pronom « on » ;

- Decrire les classifications grammaticales du pronom « on » ;

- Determiner quelques descriptions semantiques du pronom « on » ;

- Etudier Une approche contextuelle de l'analyse du pronom « on » ;

La realisation du but et la solution des taches de la recherche ont determine la structure du travail, les principes du choix des materiaux et les methodes de leurs analyses.

L'objet de la recherche est etudier les particularites essentielles des etudes grammaticales et semantiques du pronom indefini « on » dans la langue francaise moderne.

Au cours de la recherche ont ete utilises des methodes descriptive, distributive, qualitative et analytique.

Pour mener a bien la recherche nous avons fait recours aux ouvrages des savants celebres comme : Dubois, J., Jakobson, R., Rastier, F., Maurice Grevisse et Andre Goose., Tesniere L., Riegel M., Arrive, M., Adam, Jean-Michel, Bonnard H., Rougerie A., Crouzet, P., et plusieurs d'autres.

Valeur theorique. La recherche et ses resultats peuvent etre utilises lors de l'enseignement de la grammaire francaise et lors de la preparation des cours theoriques de la grammaire francaise. De plus, ils peuvent combler les lacunes de la theorie du probleme.

Valeurs pratique de la recherche consiste en ce que ses resultats peuvent etre utilises :

- Lors de l'ensignement de la grammaire dans les ecoles superieures ;

- Lors de la preparation des manuels, des documents methodiques et didactiques ;

- Lors de la preparation des travaux de cours, des memoires de fin d'etudes et des theses de master.

Notre memoire de fin d'etude se compose de l'introduction, de deux chapitres, de la conclusion et de la bibliographie.

Dans l'introduction il s'agit du choix et de l'actualite du theme, de la defi-nition de l'objet, du but et des taches de la recherche, des valeurs theoriques et pratiques du travail.

Le premier chapitre, intitule « Etude grammaticale du pronom « on » est la partie theorique de la recherche, le sujet duquel est expose dans le cadre de deux questions :

1. Definitions et cas particuliers du pronom «on»;

2. Classifications grammaticales du pronom «on» .

L'etude des problemes de ce chapitre est formule a la base des ouvrages scientifiques des linguistiques comme : Maurice Grevisse et Andre Goose., Dubois, J., Jakobson, R., Tesniere L., Riegel M., Arrive M., Adam, Jean-Michel et d'autres.

Le deuxieme chapitre intitule « Etude semantique du pronom « on », le sujet duquel est presente par les questions suivantes:

1. Descriptions semantiques du pronom « on » ;

2. Une approche contextuelle de l'analyse de « on ».

En qualite de la base methodologique de ce chapitre nous avons utilise des ouvrages des grammairiens comme : Bonnard H., Rougerie A., Crouzet, P., Teodorov T. , Wagner & Pinchon, Claire Chuilon, Delatour Y., Jennepin D., Leon-Dufour M., et Teyssier B. et d'autres.

Dans la conclusion de la recherche sont presentes les resultats obtenus au cours de toute la recherche.

Bibliographie conclut le memoire de fin d'etudes.

CHAPITRE I. ETUDE GRAMMATICALE DU PRONOM «ON»

1.1 Definitions et cas particuliers

On (du latin, homo, homme) est un pronom indefini neutre qui refere a une ou plusieurs personnes, sujet de la phrase. Ce pronom ne s'emploie que pour designer des etres humains :

· on peut designer un sujet indetermine parce qu'il est inconnu du locuteur, il est alors equivalent a "quelqu'un". Par exemple, quand une personne a l'interieur d'une piece dit « On sonne a la porte », ne sachant pas de qui il s'agit.

· on peut referer a tout un ensemble de personnes, au sens de "les gens" : « En France, on celebre la Fete Nationale le 14 juillet. »

· on peut servir de sujet dans des phrases ayant valeur de verite generale, par exemple dans les proverbes : « Moins on sait, plus on croit. »

· Dans le registre familier, on est tres souvent utilise pour la premiere personne du pluriel (au sens de nous). Par exemple, une personne accompagnee d'un groupe pourra dire « On revient dans une heure » au sens de « Nous revenons dans une heure. » (dans ce cas, le verbe reste conjugue a la troisieme personne du singulier, cf ci-dessous). Andersen H.L. et Thomsen C., Remarques sur le pronom 'on' dans le francais parle. Paris, 2004.

Pour des raisons phonetiques et etymologiques, on est parfois precede de "l'" donnant la forme l'on. Son role grammatical n'est pas different de la forme cou-rante on, mais permet par exemple d'adoucir l'hiatus du a une succession de sons vocaliques. Par exemple, il est correct de dire ou ecrire : « Si l'on est en avance, on fera une pause ».

Son emploi s'apparente a celui d'un pronom personnel sujet conjoint. Par exemple, il se place couramment a la fin du verbe a la forme interrogative directe : « Parle-t-on francais au Maroc ? » L'utilisation du "t" n'est ni grammaticale ni etymologique, mais permet d'eviter le hiatus. Greimas A. J., Semantique structurale. Paris, ed: Larousse, 1966.

Susceptible de designer plusieurs individus, de sexe masculin ou feminin, on est toujours neutre, et le verbe qui l'accompagne est donc toujours conjugue a la troisieme personne du singulier. Cependant l'adjectif ou participe (passe ou present ) attribut du sujet peut s'accorder lexicalement avec le sujet represente par "on". Par exemple, si des filles discutent entre elles, elles peuvent dire « On est partantes pour une sortie ».

On est un pronom personnel indefini de la troisieme personne, invariable, exprimant l'idee d'anime humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est derive du latin homo, homme. On a employe autrefois, dans un sens absolu et indetermine, les formes hom, hum, hons, um, om, on, etc.

Dans un contexte de generalite, souvent combine avec un present revele lui-meme par une conjonction de temps, le pronom indefini on designe un sujet anime indefini.

Dans l'enonce de verites d'experience ou generales, considerees comme universelles, c'est-a-dire vraies pour n'importe qui.

On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (Jean de La Fontaine)

Dans des enonces que l'on veut de portee generale, bien qu'ils ne s'appliquent qu'a des objets particuliers ou dans des circonstances determinees.

Si l'on m'insulte, je mets mon homme a bas, personne ne tire aussi bien le pistolet et l'epee que votre serviteur. On le sait ! (Honore de Balzac, Gobseck, 1830).

On se rencontre egalement dans les allusions a une verite d'experience soit dans une proposition interrogative ou comparative, soit dans une proposition relative.

Francoise qu'il aimait, du reste, malgre cela, comme on peut aimer la personne qu'on est content de faire rager tous les jours en la battant aux dominos. (Marcel Proust, Le Temps retrouve, 1922)

Comment montrer de la defiance vis-a-vis d'un charmant garcon dont on est devenu l'ami ? (Emile Zola, L'Argent, 1891).

Parfois la generalisation evoquee par l'enonce s'opere a partir de cas particuliers qui peuvent transparaitre si nettement que l'on reconnait derriere on : un « je » ; un « nous » ; un « tu » ou un « vous » ; une 3e personne determinee.

· un « je » : Et puis, elle souffrait beaucoup par ses relations avec ses fils ; et elle disait : on les a soignes, entoures, quand ils etaient tout petits, et puis plus tard ils ne peuvent pas ecrire a leur mere, parce que cela ne serait pas convenable pour le pere. (Maurice Barres, Cahiers, t.3, 1902).

· un « nous » : C'est dommage, qu'on ne puisse pas avoir le gaz ici : nous sommes trop loin de Saint-Pierre. (Daniel-Rops, Mort, ou ta victoire ? 1934)

· un « tu » ou un « vous » : Violaine : Tout beau, maitre Pierre ! Est-ce ainsi qu'on decampe de la maison comme un voleur sans saluer honnetement les dames? (Paul Claudel, L'Annonce faite a Marie, 1912)

· une 3e personne determinee : Voici sept ou huit fois que je vous envoie chez mon avoue, depuis quinze jours, et il n'est pas venu ? Croyez-vous que l'on puisse se jouer de moi ? (Honore de Balzac, Gobseck, 1830)

« On » peut etre employe dans les descriptions auxquelles le present ou l'imparfait confere une certaine generalite.

Completement denudes par la derniere tempete, tous les arbres qu'on voyait de la fenetre se projetaient contre ces nuages dans l'immobile minutie d'une photographie. (Joseph Malegue, Augustin, t.2, 1933)

« On » appartient a certaines locutions plus ou moins figees comme on ne peut mieux ; on ne sait ou, on ne sait d'ou ; on ne sait pourquoi ; sait-on jamais ? ; comme on dit ; on ne peut plus.

Un jour, par hasard, il Gobseck portait de l'or ; un double napo-leon se fit jour, on ne sait comment, a travers son gousset. (Honore de Balzac, Gobseck, 1830)

Les fromages les plus frais ne sont pas necessairement les plus naifs. Il y en a qui sont, des l'egouttoir, des le lait, si l'on peut dire, touches, hantes par une effervescence demoniaque. (Georges Duhamel, Cecile parmi nous, 1938).

Le pronom « on » exclusivement pronom sujet conjoint (au depart, un pronom indefini, rappelons-le), peut par enallage, prendre egalement la valeur d'un pronom personnel de la premiere ou la deuxieme personne :

1. Le pronom « on » peut remplacer la premiere personne du singulier, ou la premiere personne du pluriel (tres frequent, surtout dans le registre familier):

- Ici, on s'occupe de ses affaires.

- Pour : « Moi, je m'occupe de mes affaires. »

- On est venus avec notre voiture.

Pour : « Nous sommes venus avec notre voiture. »

2. Le pronom « on » peut remplacer la deuxieme personne (du singulier aussi bien que du pluriel), ce qui est egalement assez frequent dans le registre familier :

· Alors, on est content de ses vacances ?

Pour : « Alors, tu es content de tes vacances ? » ou « Alors, vous etes content de vos vacances ? ».

Lorsque le pronom sujet « on » est employe pour la premiere personne du pluriel, il peut etre analyse comme un veritable pronom personnel (l'enallage dans ce cas, est totalement integre par la langue). Dans ce cas, tous les accords se font avec l'idee de la personne exprimee («nous »), sauf le verbe (ou l'auxiliaire, en cas de temps compose) qui reste toujours a la troisieme personne du singulier :

· Nous, cet ete, on est partis chez nos cousins, en Italie.

« On » remarque ici, que seul l'auxiliaire « est » s'accorde avec « on » (troisieme personne du singulier) ; le pronom personnel appositif « nous », l'adjectif possessif « nos », ainsi que le participe passe « partis », s'accordent avec la premiere personne du pluriel (« nous »).

Dans la description de ON, generalement, la valeur indefinie et la valeur personnelle se distinguent, cette derniere se referant a des personnes determinees. Ainsi, le Petit Robert propose les valeurs suivantes :

A. ON, marquant l'indetermination.

1. Les hommes en general, l'homme.

2. Les gens (distinct de je).

3. Un plus ou moins grand nombre de personnes.

4. Une personne quelconque.

B. ON, representant une ou plusieurs personnes determinees (emplois stylistiques).

1. 1 Il ou elle.

2. 2 Tu, toi13, vous.

3. 3 Je, moi ou nous.

4. 4 FAM. Nous. Rey-Debove, J. & A. Rey, Le Petit Robert de la langue francaise. Paris , 2007.

Le potentiel semantique tres complexe du pronom ON donne lieu a une grande flexibilite et plasticite en discours sans pour autant poser des entraves a la comprehension, comme l'a remarque C. Blanche-Benveniste : « A exa-miner les emplois de ON dans les usages les plus courants de la langue francaise contemporaine, il y a lieu de s'etonner de l'agilite des francophones, qui utilisent ce pronom dans des significations parfois opposees, en s'y embrouillant tres rarement. »

Le pronom ON jouit d'une histoire longue et complexe. Le Dictionnaire historique de la langue francaise decrit son etymologie de la maniere suivante :

« pron. pers. indef., d'abord om (842) puis hom, hum (1050) et enfin on (XIIIe siecle), est issu du nominatif latin homo (dont l'accusatif hominem a donne homme) developpe en position atone. A basse epoque, homo est releve dans quel-ques exemples comme sujet indetermine, emploi aboutissant a sa fonction de pronom indefini » .

Pour retracer l'histoire du pronom ON, considerons ce qui est formule dans quelques grammaires anciennes, selon l'ordre chronologique de leur parution, de 1606 jusqu'a 1935. Le Thresor de la langue francoyse de Nicot (1606) traite de ON sous la rubrique de hom, «Ce que vulgairement par ignorance ou inadvertance beaucoup de gens escrivent, On, L'on, L'on dit.» Notre pronom est classifie comme une particule de caractere indefini :

« Mais il faut plustot estimer que, ON, est une particule dont le Francois use avec le verbe actif pour exprimer les verbes impersonnels de voix passive, on verra, on donnera »

Le premier dictionnaire monolingue en francais, Richelet (1680) ne propose pas de categorie de mots pour ON. En revanche, la premiere edition du Dictionnaire de L'Academie francaise (1694), classifie ON comme une «Particule collective tenant lieu de pronom personnel indefini ». Dans la 4 eme edition de ce dictionnaire (1762), cette definition est revue, et ON est classifie comme un « Pronom personnel indefini qui marque indefiniment une ou plusieurs personnes ». Dans la 5eme edition, ON est classifie comme un pronom personnel indefini de deux genres, mais dans la 8eme edition du Dictionnaire de l'Academie francaise, (1932-5), comme un « Pronom masculin indefini qui indique d'une maniere generale une ou plusieurs personnes », ce qui indique une evolution dans la classification de ce pronom par rapport a la categorie grammaticale de genre. Le Dictionnaire critique de la langue francaise de Feraud (1787-1788) classifie ON comme « pron. General, qui marque une espece de 3e personne generale et indeterminee ». Ce dictionnaire condamne l'emploi de ON pour JE et NOUS, notamment a travers les propos suivants :

« Quoique on soit de la 3e personne, il est quelquefois employe a la place du pronom de la 1re, je et nous. Mais il ne doit s'employer ainsi que dans le style badin, et il marque un grand air de familiarite, qu'il n'est pas toujours a propos de prendre. »

Cet extrait nous montre bien que l'usage de ON pour NOUS dans le francais contemporain n'est pas un phenomene recent, comme on le propose parfois. Un peu moins normatif, le dictionnaire de Richelet (1680) affirme a ce sujet que, « On se met en un sens nouveau pour la premiere personne je, car pour dire je songerai a vos interets, je dirai fort bien en ecrivant, ou parlant familierement, on songera a vos interets, on aura soin de vous. » Maziere F., `On' dans les dictionnaires. Paris, ed : Faits de langues, 1994. 4, 229-236. Il semble qu'on retrouve dans les grammaires anciennes des aspects de ON qui se discutent encore aujourd'hui, notamment celui de son caractere indefini, lie a son origine nominale. L'association de la valeur semantique de ON a cet aspect de son etymologie se retrouve toujours comme une explication de la valeur semantique generique de ce pronom. Ainsi, la forme l'on est souvent consideree comme une trace de l'article defini. Leeman affirme :

« Ainsi, on renvoie toujours a un ensemble de personnes, concu non comme l'addition de personnalites distinctes, mais comme une masse indenombrable : le verbe est au singulier, et l'article indefini qui le precede encore dans certains contextes sequelle de son emploi comme nom, est un generique massif, ainsi que l'a montre Georges Kleiber. De fait, on se comporte comme un nom collectif ». Leeman, D. , On theme. Paris, Lingvisticae Investigationes, 1991, pp. 101-113.

ON : pronom indefini, est toujours sujet de la phrase.

Il a 4 significations principales.

Attention ! ce pronom peut avoir d'autres significations mais, cette unite presente exclusivement les principales :

Les significations de "on"

Exemples :

1.- On= Une ou plusieurs personnes indeterminees.

On frappe a la porte.

= quelqu'un ou plusieurs personnes non connues du locuteur.

2.- On = Nous (langue familiere).

Lui et moi, on va chanter en duo.

3.- On= Les gens.

Dans son village, on croit encore aux legendes.

4.- On = Tout le monde.

C'est l'effet de generalisation que l'on trouve dans les maximes, les dictons, les proverbes et toute la phraseologie a valeur de verite generale

On doit respecter ses parents.

On est un pronom personnel indefini de la troisieme personne, invariable, exprimant l'idee d'anime humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est derive du latin homo, homme. On a employe autrefois, dans un sens absolu et indetermine, les formes hom, hum, hons, um, om, on, etc.

« On » designe un sujet anime indefini.

Dans un contexte de generalite, souvent combine avec un present revele lui-meme par une conjonction de temps, le pronom indefini on designe un sujet anime indefini.

Dans l'enonce de verites d'experience ou generales, considerees comme universelles, c'est-a-dire vraies pour n'importe qui.

On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (Jean de La Fontaine)

· Dans des enonces que l'on veut de portee generale, bien qu'ils ne s'appliquent qu'a des objets particuliers ou dans des circonstances determinees.

· Si l'on m'insulte, je mets mon homme a bas, personne ne tire aussi bien le pistolet et l'epee que votre serviteur. On le sait ! (Honore de Balzac, Gobseck, 1830).

· On se rencontre egalement dans les allusions a une verite d'experience soit dans une proposition interrogative ou comparative, soit dans une proposition relative.

· Francoise qu'il aimait, du reste, malgre cela, comme on peut aimer la personne qu'on est content de faire rager tous les jours en la battant aux dominos. (Marcel Proust, Le Temps retrouve, 1922) -- Comment montrer de la defiance vis-a-vis d'un charmant garcon dont on est devenu l'ami ? (Emile Zola, L'Argent, 1891).

· Parfois la generalisation evoquee par l'enonce s'opere a partir de cas particuliers qui peuvent transparaitre si nettement que l'on reconnait derriere on : un « je » ; un « nous » ; un « tu » ou un « vous » ; une 3e personne determinee.

· un « je » : Et puis, elle souffrait beaucoup par ses relations avec ses fils ; et elle disait : on les a soignes, entoures, quand ils etaient tout petits, et puis plus tard ils ne peuvent pas ecrire a leur mere, parce que cela ne serait pas convenable pour le pere. (Maurice Barres, Cahiers, t.3, 1902)

· un « nous » : C'est dommage, qu'on ne puisse pas avoir le gaz ici : nous sommes trop loin de Saint-Pierre. (Daniel-Rops, Mort, ou ta victoire ? 1934)

· un « tu » ou un « vous » : Violaine : Tout beau, maitre Pierre ! Est-ce ainsi qu'on decampe de la maison comme un voleur sans saluer honnetement les dames ? (Paul Claudel, L'Annonce faite a Marie, 1912)

· une 3e personne determinee : Voici sept ou huit fois que je vous envoie chez mon avoue, depuis quinze jours, et il n'est pas venu ? Croyez-vous que l'on puisse se jouer de moi ? (Honore de Balzac, Gobseck, 1830)

? On peut etre employe dans les descriptions auxquelles le present ou l'imparfait confere une certaine generalite.

Completement denudes par la derniere tempete, tous les arbres qu'on voyait de la fenetre se projetaient contre ces nuages dans l'immobile minutie d'une photographie. (Joseph Malegue, Augustin, 1933)

? On appartient a certaines locutions plus ou moins figees comme on ne peut mieux ; on ne sait ou, on ne sait d'ou ; on ne sait pourquoi ; sait-on jamais? ; comme on dit ; on ne peut plus.

Un jour, par hasard, il [Gobseck] portait de l'or ; un double napoleon se fit jour, on ne sait comment, a travers son gousset. (Honore de Balzac, Gobseck, 1830) -- Les fromages les plus frais ne sont pas necessairement les plus naifs. Il y en a qui sont, des l'egouttoir, des le lait, si l'on peut dire, touches, hantes par une effervescence demoniaque. (Georges Duhamel, Cecile parmi nous, 1938)

« On » indique que le sujet est un anime humain.

En dehors de tout contexte de generalite, le pronom indefini indique que le sujet est un anime humain ce qui signifie que la verite de la proposition est independante des particularites que, dans la realite, les etres designes peuvent presenter.

? On est sujet grammatical et ne correspond a aucun etre precis.

Exemples : On est prie de ne pas fumer = priere de ne pas fumer. -- On le traite d'infame = il est traite d'infame. --On frappe. -- On pose un triangle ABC

? On qui n'exprime que la notion d'agent anime, se rencontre souvent avec les verbes de perception, avec les verbes de jugement et dans certains contexte (les indications sceniques ; les recettes de cuisine ; pour les pratiques codifiees, notamment les regles de jeux ; les definitions et les appellations ; les enonces de problemes).

La sauce peut etre servie froide : on additionne alors le court-bouillon de gelatine, afin d'obtenir une gelee limpide dans laquelle on introduit la julienne prealablement cuite a l'eau bouillante. On ajoute capres, piments et cornichons avant de napper le poisson, refroidi dans son court-bouillon. -- On considere le triangle dont les supports des cotes ont pour equations respectives : x = 2, y = 1, x + y = 1.

? On correspond a un sujet indetermine. Gabrielle : Sois tranquille ! On ne le fera pas entrer dans mon boudoir. (Henri Bernstein, Le Secret, 1913)

? Lorsqu'il s'agit d'un groupe plus ou moins indetermine, on designe alors une « pluralite indeterminee ». Pardon, Monsieur, voila deux heures qu'on appelle de Zurich. Ils demandent une reponse. (Albert Camus, Un Cas interessant, 1955)

Remarques :

1. Les emplois sont a rapprocher des formes substantives on-dit, qu'en dira-t-on.

2. A la limite, on peut designer aussi « tous les hommes » ou « les hom-mes d'une certaine epoque ». Dans ce cas,nous peut servir de regime a on.

On reclame d'abord le bonheur a la vie. Elle nous le doit. (Jacques Chardonne, L'Epithalame, 1921)

3. Dans une phrase negative, on se rapproche du pronom indefini personne ; on marque l'indifference quant a la nature particuliere du sujet, la negation portant uniquement sur le verbe. Depuis bien des annees deja. Le fils est parti et l'on ne sait plus ou il est (Claudel, Sagesse, 1939, 1repart., p.1107).

« On » se substitue a n'importe quel pronom personnel

On peut se substituer a n'importe quel pronom personnel de l'anime, meme si, dans la pensee, la personne est parfaitement determinee.

? On mis pour je. Je s'efface par discretion, par pudeur, derriere l'indefinition de on, en particulier, dans le on dit « de modestie ». De plus, la generalite de on revele le sentiment qu'a le je de son importance : on dit « de vanite ».

Amalric : Alors ne la faites pas. Croyez-moi ! Je vous aime bien, Mesa. Oh ! comme on l'aime, son petit Mesa ! (Paul Claudel, Partage de midi,1949)

? On mis pour tu ou vous. Employe par discretion, on esquive la difficulte du tutoiement ou du vouvoiement. Le pronom on peut aussi ajouter une nuance de dedain, de superiorite ou du moins de familiarite.

Alors ? On donne des coups de pied en vache comme une femme ? (Jean-Paul Sartre, La Mort dans l'ame, 1949)

? On mis pour une 3e personne determinee par pudeur ou par reserve, par discretion reelle ou feinte ; ou avec une nuance ironique, voire de dedain.

[Le medecin] porte des ongles sales… Tandis qu'il trottine a ses malades, elle [sa femme] reste a ravauder des chaussettes. Et on s'ennuie ! (Gustave Flaubert, Madame Bovary, t.1, 1857)

Remarque :

Il arrive, comme en francais classique, que plusieurs on renvoient a des personnes differentes. On verra qu'on n'a pas toujours resiste a cette double tentation… [Le premier on designe le lecteur, le second l'auteur]

On = la 1re personne du pluriel

Dans la langue parlee, on remplace souvent, sans effet stylistique particulier, la 1re personne du pluriel. Exemples : Qu'est-ce qu'on fait cet apres-midi ? = Que faisons-nous cet apres-midi ? -- Nous partimes pour la gendarmerie de Sceaux, ou il devait me mettre aux mains des gendarmes. Mais en route, on causa. (Jules Valles, Le Refractaire, 1865)

Observations diverses sur « on ».

? On est essentiellement masculin et singulier. Exemples : Quand on vit seul, on ne sait meme plus ce que c'est que raconter : le vraisemblable disparait en meme temps que les amis. (Jean-Paul Sartre, La Nausee, 1938) -- Sans compter que tous ces salauds-la, on leur donne un doigt et ils vous bouffent la tete. (Albert Camus, Revolte dans les Asturies, 1936)

? Quand on s'applique specialement a une femme, l'adjectif qui le qualifie prend le genre feminin. Exemples : Ce qui ne plait qu'aux yeux en un instant s'oublie, / Le charme dure peu quand on n'est que jolie. (Gosse) -- Elle etait dans l'age ou on n'est plus jolie, mais ou on est encore belle. (Jean-Francois Marmontel)

? Quand le pronom indefini on sert a designer plusieurs individus, l'adjectif qui s'y rapporte se met au pluriel, et prend le genre des personnes que le pronom represente.

Quand on est jeunes, riches et jolies comme vous, Mesdames, on n'en est pas reduites a l'artifice. (Denis Diderot) -- Le commencement et le declin de l'amour se font sentir par l'embarras ou l'on est de se trouver seuls. (Jean de La Bruyere)

? S'il faut en croire la plupart des grammairiens, c'est une faute d'employer l'on au commencement d'une phrase. Cependant, presque tous les alineas commencent par cette forme. L'on voit des hommes tomber d'une haute fortune par les memes defauts qui les y avaient fait monter. L'on craint la vieillesse que l'on n'est pas sur de pouvoir atteindre. L'on est plus sociable et d'un meilleur commerce par le c?ur que par l'esprit. (Jean de La Bruyere)

? L'euphonie exige qu'on fasse usage de l'on apres certains monosyllabes, et principalement apres et, si, ou, quand le pronom n'est pas immediatement suivi de le, la, les, leur. La tournure l'on (au Moyen Age « les hommes »), s'emploie encore, dans la langue ecrite, pour eviter un hiatus, une cacophonie.

Exemples : On passe sur l'honnete, et l'on songe a l'utile. (Destouches) -- Partout on a disseque l'homme, Et L'on ne nous montre plus que son cadavre. Ainsi le plus digne objet de la creation a ete degrade par notre savoir comme le reste de la nature. (Bernardin de Saint-Pierre) -- Il y a autant de vices qui viennent de ce qu'on ne s'estime pas assez, que de ce que l'on s'estime trop. (Montesquieu)

? L'on est frequent apres que (surtout le que, pronom relatif), en particulier quand la syllabe initiale du mot suivant est con- ou com-.

Car on avait dans cette maison tellement peu de personnalite que l'on conservait en bonne place tous les objets qui vous avaient ete offerts. (Henry de Montherlant, Les Lepreuses, 1939).

? Mais on ecrira sans la lettre l, pour eviter une rencontre de sons desagreables.

On celebre la mort du cerf par des fanfares ; on le laisse fouler aux chiens, et on les fait jouir pleinement de leur victoire en leur faisant curee. (Buffon).

1 - "on" : lorsqu'il est pronom indefini, est toujours sujet et ne designe que des personnes de sexe et de nombre inconnus. Son verbe se met a la troisieme personne du singulier. Son attribut et son participe passe restent invariables au masculin singulier. Ce pronom indefini peut representer :

· Une personne ou plusieurs personnes indeterminees, sans aucune precision de sexe ou de nombre, "tout le monde, quelqu'un, n'importe qui":

- On espere toujours une amelioration du marche de l'emploi.

- On doit montrer l'exemple pour etre ecoute. (Les gens, les etres humains doivent montrer l'exemple).

- Je crois qu'on a sonne a la porte ? (Quelqu'un a sonne a la porte).

- Alors on mange bien a la cantine ? (Tout le monde, n'importe qui mange-t-il bien a a la cantine ?).

- On est satisfait du resultat, car on est passe pres d'une tragedie. ("Satisfait" attribut et "est passe" participe passe).

- On est oblige de respecter le Code de la route. (Rien n'indique le genre ni le nombre de la personne ou des personnes que "on" represente).

- Cet apres-midi on manifeste en ville. ("On" est mis dans ce cas pour un nom collectif : la foule manifeste).

- On pense que la terre est ronde.

- Lorsqu'on est vieux, on parle toujours de la jeunesse.

Verification : "on" est un pronom indefini s'il peut etre remplace par "l'homme":

- Il y a longtemps qu'on parlait de cette histoire. (Il y a longtemps que l'homme parlait de cette histoire).

· Ce pronom est souvent employe dans les proverbes et maximes :

-On ne fait pas d'omelette sans casser des ?ufs.

- On reconnait l'arbre a ses fruits.

· Dans une phrase, il faut repeter "on" avant chaque verbe auquel il sert de sujet :

- On le rechercha toute la nuit, on le retrouva affaibli et on l'emmena aussitot a l'hopital. (On le rechercha toute la nuit, le retrouva affaibli et on l'emmena aussitot a l'hopital).

· Mais si on repete le pronom "on" il faut veiller a ce qu'il soit en concordance et fasse reference a la meme personne :

- On doit terminer ce qu'on nous a donne a faire incorrect car "on" est indefini et "qu'on nous" correspond a des personnes definies. Il faut dire : on doit terminer ce qui nous a ete donne a faire.

- On ne s'exprime clairement que lorsqu'on connait bien son sujet. Les personnes qui connaissent bien leur sujet sont les memes que celles qui s'expriment correct.

- Romeo et moi, on a pris l'avion ce matin et on est arrives le soir. (Accord au masculin pluriel de "arrives" vu que "on" represente "Romeo et moi"). On peut naturellement dire ou ecrire : Romeo et moi, nous avons pris l'avion ce matin et nous sommes arrives le soir. Mais attention : Romeo et moi, on a pris l'avion ce matin et nous sommes arrives le soir.

· Hiatus de "qu'on" fort desagreable, auquel on remedie en le remplacant par "que l' " :

- Des que l'on sera pret, on partira - Des qu'on sera pret, on partira.

Mais cette formulation ne se fait plus, si "le" se trouve apres "on" :

- On le dit et on le rappelle sans cesse.

Accord du participe passe avec le pronom "on".

Il arrive aussi de designer telle ou telle personne, de maniere alors bien determinee. Souvent, c'est le sens de la phrase qui guide l'accord.

2 - "on" : lorsqu'il est pronom personnel (je, tu, nous, vous) et qu'il represente une ou plusieurs personnes dont on connait le sexe et le nombre : son verbe se met encore a la troisieme personne du singulier, mais l'attribut ou le participe passe avec "etre" peuvent se mettre au pluriel :

- Quand on devient maman, on devient plus patiente. (Qui est-ce qui est patiente? on et qui est-ce qui devient maman on = sexe feminin).

- Julie, qu'envisager quand on est recue a ce concours ? (Nette identification du sujet au feminin singulier).

- Pourquoi se disputer, vu qu'on est amis ? (La personne qui parle est un homme, et pour etre "amis" il faut etre au moins deux = pluriel et forcement masculin car il y a une personne male).

- On est fatigues car la bataille fut rude. (Declaraient des soldats : nous sommes fatigues...).

- On semble heureuse de retrouver ses enfants. (Elle semble heureuse de retrouver ses enfants, ou encore, tu sembles heureuse de retrouver tes enfants).

- On est toujours ravie d'etre remarquee par les hommes. (Aucun doute, c'est une femme qui s'exprime).

- On est venus avec le train. (Nous sommes venus avec le train, dit un pere de famille accompagne des siens, arrivant chez des parents).

Verification : "on" est un pronom personnel s'il peut etre remplace par "nous, vous" :

Mis dans le sens de "notre, nous", lorsque le locuteur ou l'auteur s'integre dans le recit :

- On peut tout raconter aux parents lorsqu'on a du chagrin nous pouvons tout raconter aux parents lorsque nous avons du chagrin.

- Ma cousine et moi on a le meme age ma cousine et moi nous avons le meme age.

Mis dans le sens de "votre, vous", lorsque le locuteur ou l'auteur ne s'integre pas dans le recit :

- On verra bien ce qui arrivera ? vous verrez bien ce qui vous arrivera, disait un professeur a des filles de sa classe.

- Qu'est-ce qu'on prendra ? dit le serveur du bar a ses clients mis pour qu'est-ce que vous prendrez ?

- On est toujours ravie d'etre remarquee par les hommes vous etes ravie d'etre remarquee par les hommes.

Nota 1 - Tres souvent, le pronom renvoyant a "on" est le pronom personnel "soi" :

- On a toujours besoin d'un plus petit que soi. (Soi est le pronom reflechi qui renvoie a la meme personne que on).

- On aime rapporter tout a soi.

Nota 2 - "on" : Lorsque le pronom indefini ou pronom personnel est forme avec ne, n' = on ne, on n', il est toujours suivi dans la phrase des pronoms indefinis aucun, personne, rien ou des adverbes guere, jamais, pas, point, plus ou des determinants indefinis aucun, nul :

- On n'echappe jamais a son destin.

- On ne lui fera aucun mal.

On doit remplacer la negation "ne" par " n' " chaque fois qu'il est possible de dire ou ecrire " il n' " :

- On n'arrivera pas de bonne heure demain soir. (Il n'arrivera pas de bonne heure demain soir).

Nota 3 - "on n'est pas parti" avec " n' " on est pas parti.

Nota 4 - "on-dit" s'ecrit avec un trait d'union et est invariable :

- L'accusation ne repose que sur des on-dit.

Nota 5 - "qu'en-dira-t-on ?" s'ecrit avec des traits d'union et est invariable :

- Il faut savoir passer outre aux qu'en-dira-t-on.

Nota 6 - Quand un pronom possessif se rapporte a "on" indefini, il se met a la 3e personne du pluriel :

- On doit assumer les consequences de ses erreurs.

3. "ont" : forme du verbe "avoir" a la 3e personne du pluriel de l'indicatif present

- Ils ont fouille toute la foret.

Verification : "ont" est un verbe, s'il peut etre remplace par "ils avaient" :

- Cette histoire, ils ont bien fait de la raconter cette histoire ils avaient bien fait de la raconter).

- Cette semaine ils ont fait de bonnes affaires , cette semaine ils avaient fait de bonnes affaires.

- On dit que le match est fausse, mais au final ils ont gagne, les gens disent (mis pour : on dit) que le match etait fausse, mais au final ils avaient gagne.

4. Accord du participe lorsque le sujet est "on"

Le pronom indefini "on" designe souvent un sujet dont on ignore le sexe et le nombre. Dans ce cas le participe passe conjugue avec l'auxiliaire "etre", qui se rapporte a ce pronom "on", reste invariable :

- On est parvenu a eteindre l'incendie. (Qui est-ce qui est parvenu ? "on" genre et nombre inconnu accord au masculin singulier).

- Apparemment on s'est oppose a mon point de vue.

- En definitive on est ravi de ce resultat.

- On n'est pas sur du resultat.

Parfois ce pronom "on" est clairement identifie et designe une ou plusieurs personnes (il pourrait etre remplace par un des pronoms "je, tu, nous, vous"). Dans ce cas, le participe passe conjugue avec l'auxiliaire "etre" s'accorde en genre et en nombre :

- Alors, on est contente ? (L'auteur s'adresse a une personne de sexe feminin et "on" equivaut a "tu").

- Romeo et moi, on etait invites a un mariage. (Un masculin pluriel s'impose : Regle des sujets de genre differents).

- Secourues ensemble, on est ravies de l'issue de cet accident. ("Secourues" feminin pluriel indique le genre et le nombre applicable a "ravies" a travers le pronom "on").

5 - Langage familier ou populaire

Paragraphe donne pour simple information, et il n'est pas recommande de l'utiliser en registre normal.

En langage familier, "on" est souvent mis en place de :

"tu" : On est contente ma chere s?ur ? (Mis pour tu es contente ma chere s?ur).

"je" : On remarquera que je me suis applique pour rediger ce devoir. (Mis pour je ferai remarquer que je me suis applique pour rediger ce devoir).

"nous" : On a gagne ! (Mis pour nous avons gagne).

On fait l'accord en genre et en nombre mais le verbe reste au singulier :

- Eh bien les garcons, on est contents de la randonnee ?

- Alors ma petite, on est remise de ses emotions ?

Egalement considere comme populaire, la phrase avec "nous, on..." :

- Nous, on a l'habitude de crier pendant le match.

- Nous, on pense que vous avez tort.


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